Sortons our English Book et nos beaux accents, l’anglais prend le dessus.
En 2006, la langue anglaise a fait plus de 180 000 nouveaux locuteurs, la langue française, elle, 162 000. L’anglais est la langue la plus choisie par les nouveaux arrivants. Dans une récente étude, seulement 17 % des Québécois et des Québécoises sortiraient dans les rues pour la protection de leur langue. Que se passe-t-il ? Les gens ignorent-ils le problème ? À Montréal, les francophones ont vu récemment leur pourcentage baisser sous la barre des 50 %. Et il n’y a pas que la région métropolitaine qui voit son nombre de francophones diminuer, on voit le phénomène se répandre partout au Québec.
Quand j’étais petite, c’est à peine si j’entendais parler anglais dans ma ville natale, Québec. Il n’y a pas si longtemps, j’ai été incapable de m’y faire servir en français. Au centre-ville de Montréal, je peux presque compter les établissements qui m’accueillent avec un ‘’Bonjour’’ au lieu d’un ‘’Hi’’ sur une seule main. Je commence à avoir sérieusement peur pour mes enfants. Moi, je veux me faire appeler ‘’Maman’’ et non ‘’Mommy’’.
Si vous voulez travailler en Espagne, vous devez apprendre l’espagnol. En Italie, l’italien. Ici, le message est passé différemment ‘’Au Québec, on a qu’à parler l’anglais’’. Il faut changer le message et vite. Même si le Canada est ‘’bilingue’’ (tousse,tousse), la langue officielle du Québec, c’est le français.
Plusieurs experts s’entendent sur une seule solution pour protéger notre langue : L’indépendance. On doit démentir le plus ridicule des arguments fédéralistes : ‘’Si le Québec se sépare, il va y avoir une grande exode des immigrants et des anglophones à cause de la langue française’’. C’est l’argument, je crois, qui me fait le plus rire. La langue du Québec est déjà la langue française. Au niveau linguistique, rien de changera, seulement une meilleure promotion et protection de notre langue nationale. N’est-ce pas ce que nous voulons tous ? De plus, pensez-vous vraiment que tous vont renoncer à leurs amis, leurs maisons, leur travail. Ben voyons.
Vive la langue française et vive le Québec libre !